La terre nous est donnée. « Yahvé Dieu plaça l’homme dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Genèse 2,15). Nous ne sommes que les gardiens de la terre. Et celle-ci a un équilibre propre qu’il convient de respecter – et, souvent, de retrouver. Nous avons choisi la voie de l’agroforesterie, en complément de la phytothérapie, qui permet de restaurer la diversité de l’écosystème afin que celui-ci soit en mesure de gérer les déséquilibres potentiels. Il y a un équilibre à retrouver entre les plantes, la vigne, les arbres et les animaux.

Nous n’en sommes qu’aux balbutiements, avec la plantation d’une enveloppe de fruitiers autour de nos parcelles de vignes, en attendant la plantation, à l’automne prochain, de haies protectrices autour et au sein même des vignes pour apporter davantage de réseaux mycorhiziens, réserves d’eau ainsi qu’ombrage et brise.

Notre souhait est d’y faire, bientôt, paître poules et moutons à certaines périodes de l’année, et, si Dieu le veut, de nous aider d’un cheval de trait, tout en limitant au maximum le travail des sols.